Le Tour par étape: Etape 9 Morzine / Saint-Jean-de-Maurienne

Publié le par Ariabat

Après une journée de repos méritée composée d’une ballade en centre ville et d’un apéro au centre d’exploitation du coin, nous attaquons le premier gros morceau du tour ! L’étape 100% haute montagne, l’étape du courage, l’étape de la souffrance, l’étape faite pour voir se dessiner un semblant de podium et lancer le Tour de France sans détails.

Au programme du Jour, du lourd ! Une côte de 4e catégorie et 4 cols de seconde, première et hors catégorie ! Le final se jouera dans le fameux col de la madeleine, un lieu de souffrance plus que de douceur !

Village départ restreint, au cœur de la ville de Morzine, les stands sont serrés, les gens aussi ! Sur notre stand, personne ne se manifeste hormis les membres de droit de notre chère réunion technique. Ça sent le roblechon au fond de l’arène !  Le sandwich chaud que prépare Sodexo tous les jours prend un air de raclette aujourd’hui. Juste ce qu’il faut pour nous rappeler que nous passons par les saisies et que s’arrêter pour acheter du fromage est nécessaire.

« Départ réel donné » C’est parti pour les forçats, il va falloir s’accrocher, la route est longue et pentue par dessus le marché. La première côte est une mise en bouche, mais elle annonce déjà que la journée va faire mal aux cannes ! 

Les gens sont amassés dans les montées pour voir passer la course. Certaines portions de courses sont bondées, nous obligeant à rouler au pas. Les Pyrénées seront pires, c’est sûr, c’est le centenaire et l’engouement y est toujours plus fort et plus intense. Mais pour l’instant la mascarade des camping-cars est déjà dans la danse. Certains sont même en piteux état, un voilà un qui prend feu…. L’aventure est entière pour ces spectateurs italiens, même si elle n’est pas heureuse.Derrière nous la course s’accélère dans les pentes agressives du col de la madeleine. Contador et Schleck se font la belle laissant derrière eux Evans et son coude casé incapable de revenir. En une ascension et une descente, le vainqueur de l’an dernier et le maillot blanc de meilleur jeune s’emparent du tour terrassant leurs adversaires les plus sérieux. Les deux leaders du classement se payent même le luxe de rattraper une échappée qui avait pourtant près de 7 minutes d’avance au pied du col de la madeleine. Sandy Casar, le Français, s’imposera au sprint après une journée de souffrance.

Pause midi, PK120 comme on l’appelle. Reçu dans un centre d’équipements de Savoie, à Flumet, avant l’attaque du col des saisies.Pause au frais dans un hangar troglodyte pour dégustation d’apremont de jambon et autres viandes froides et surtout de fromage. Le roblechon et la tomme sont les bienvenues pour le palais et pour l’estomac. C’est toujours agréable d’être accueillit dans de tels endroits.

Journée dure pour les cyclistes mais finalement pas si terrible pour nos routes.Nus arrivons à saint jean de Maurienne dans les temps pour voir passer Sandy Casar et briller la France dans cette étape majeure des Alpes. Une coupe de champagne, les taches habituelles m’attendent ! Après cette journée en altitude direction Chambéry, puis pour moi Dolomieu ou la soirée n’est pas fini !

Publié dans Reportage

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