Le Tour par étape: Etape 10 Chambéry / Gap

Publié le par Ariabat

Chambéry Gap, fausse étape de repos, étape de baroudeur propice aux échappés et aux grandes envolées.Je rentre de Dolomieu, l’entrée dans Chambéry se fait bien, pour ne pas dire étonnement facilement. Le village est dans un parc ce qui est agréable. On profite de cet air refroidi par les cimes s’élevant en parasols naturels. La journée va être chaude, le cagnard frappe déjà.

Balade matinale au village pour aller à la rencontre de mes collègues des autres stands partenaires.Le défi du jour est d’avoir une photo dédicacée de Malika Ménar, la miss France 2010 qui fête aujourd’hui même ces 23 ans. Elle est trop maquillée, dommage, c’était le naturel qu’elle semblait dégager que je trouvais jolie. L’autre défi sera celui de monter le col du Tourmalet avec le simulateur de vélo ! Chose faite ! 10 kilomètres à 30 kilomètres heure de moyenne sur le bas puis 25 sur le haut ! J’avoue, je suis trempé, mais j’ai relevé le défi, et plus vite que mon chère collègue Anthony d’Haribo !

Après avoir dit au revoir à nos messieurs routes des deux anciens départements traversés nous voilà parti sur l’itinéraire de course ! Pas si vite, on en oublierait presque de prendre la bonne route dit donc. On fait demi-tour, on accélère, la course part dans peu de temps. Montée d’adrénaline ! Itinéraire de course trouvé, c’est parti pour une journée sur les routes de  la Savoie, de l’Isère et des Hautes-Alpes.

Nous empruntons la route Napoléon, les paysages sont magnifiques, mais contrairement à ce qu’annonce le roadbook, la côte de 4e catégorie est une vraie difficulté. Une échappée se dessine, elle terminera avec près de 10 minutes d’avance. Une journée de Bataille !

Pour nous, ce sera une journée de ressuages, de balais et de bottes de pailles. La route napoléon est abîmée et les interventions des conseils généraux pour la réhabilitée n’ont pas permis d’éviter la puissance du soleil de faire fondre le goudron.Sur les routes sinueuses qui ont servi la légende de Napoléon le goudron colle au pneu et notre gros Léon arrose de tout son débit !

Après la bascule du col du Noyet, nous accélérons pour rejoindre une tonne à eau pour arroser l’intégralité de la descente du col du Noyet !  Mais l’affaire ne s’arrête pas là voyons ! Notre étape emprunte la même descente que celle d’une étape du Tour de France 2003 qui avait vu s’écrire la légende du Tour de France. Rappelez vous la chute de Beloki, et la traversée des champs de Lance Armstrong. L’arrosage s’impose, le stress de l’organisation de la course est palpable. C’est finalement 28000 litres d’eau qui seront déversées sur cette descente désormais mythique. L’agriculteur propriétaire du champ y a planté un panneau qui rappelle cet épisode et les spectateurs y ont même tracé la route emprunté ce jour-là par l’ancien septuple vainqueur de l’épreuve. Cette année, il ne devrait pas recommencer de petite traversée cyclo-cross, il s’accroche pour finir son tour de France. Le poids des âges pèse sur les épaules de ce grand champion !

Nous arrivons à Gap, je ne verrais pas la ville, hormis un parc dans lequel la zone technique a planté ses studios.

Pour ce qui est de la course, c’est finalement l’équipier portugais de Lance Armstrong, Sergio Paulinho qui remportera cette étape après une longue échappée.

Après un petit tour chez RMC, nous nous préparons à rejoindre Saint-Jean-de Monclar à travers la montagne et les travaux qui arpentent les montées vers la station de ski familiale.

Aujourd’hui je suis court, mais je suis fatigué, allez, bonne nuit !!

Publié dans Reportage

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